Friday, March 3, 2017

Dortmund : Aubameyang dévoile ses objectifs

by on 6:17 AM

Meilleur buteur du Borussia Dortmund, Pierre-Emerick Aubameyang entend bien finir la saison en boulet de canon. Interrogé dans le cadre du concours de buteurs Strike Night organisé par son équipementier Nike, le Gabonais nous a dévoilé ses objectifs pour la fin de saison.

« J’espère aller loin en Ligue des Champions (le BVB a perdu le 1/8e de finale aller 1-0 face à Benfica, ndlr), le plus loin possible, gagner la coupe d’Allemagne, remonter au classement en championnat. Ça fait pas mal de choses (rires), mais on peut y arriver. Personnellement, je veux faire mieux que la saison passée, donc marquer plus de 25 buts en championnat, et en marquer encore quelques-uns en Ligue des Champions. » Un beau programme.

Real Madrid : Rien ne va plus pour Keylor Navas

by on 6:16 AM

Impressionnant l'année dernière, Keylor Navas connaît une saison un peu plus compliquée au Real Madrid. Gros plan. 

Une bonne surprise. Après un mercato rocambolesque, Keylor Navas, poussé vers Manchester United contre son grè une année après son arrivée au Real Madrid, était finalement resté dans la capitale espagnole à l’été 2015. En effet, le transfert de David De Gea chez les Merengues n’avait pas été homologué dans les temps. Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Le portier originaire du Costa Rica ne dira pas le contraire. Cela a aussi été un mal pour un bien pour les pensionnaires du stade Santiago Bernabéu puisque Navas a réalisé une saison impressionnante. Il a été l’un des piliers de cette équipe madrilène qui est allée chercher sa onzième Ligue des Champions. Mais cette saison 2016-2017, le joueur acheté 10 M€ à Levante en 2014 n’est plus aussi déterminant qu’avant.

AS explique que le portier "traverse sa pire période depuis son arrivée au Real Madrid" et qu’il est "l’un des joueurs dont le rendement a le plus baissé cette saison". Revenu blessé en début de saison, le gardien numéro un de la Casa Blanca affiche des statistiques en baisse. Le quotidien ibérique précise qu’il a encaissé 31 buts en 25 matches cette saison. C’est autant que sur toute la saison passée en 45 matches ! AS ajoute qu’en dix mois sa moyenne est passé de 0,68 buts encaisssé par match à 1,24. Il n’a réalisé que 5 cleen sheets cette saison. C’est un de plus que sa doublure Kiko Casilla (15 matches, 18 buts encaissés), que certains aimeraient voir titulaire. Enfin, s’il n’est bien sûr pas le seul à blâmer puisque le Real Madrid est moins bien ces temps-ci, le portier né en 1986 reste sur une série de 9 buts encaissés sur ses 5 derniers matches.


Navas au cœur des débats

Comme il l’a fait pour Cristiano Ronaldo ou plus récemment pour Karim Benzema quand ils traversaient des passages délicats, Zinedine Zidane n’a pas hésité pas à voler au secours de son gardien. Cette semaine, il a déclaré en conférence de presse : « Nous ne pouvons pas contrôler les commentaires extérieur. Il est habitué à ces commentaires. Nous pouvons tous faire mieux. Moi aussi. Mais j’ai confiance en Keylor et en tous mes joueurs (...) Dans le football, il y a des moments où on doit travailler et c’est le cas là. Rien de plus. Mais j’ai confiance en lui, ce qui est le plus important ». Pourtant, ses prestations en dent de scie auraient convaincu sa direction de lui chercher un remplaçant comme l’a confié une source proche du Real à L’Équipe. « Keylor est un bon portier mais il ne fait pas partie des meilleurs, loin de là. Il n’est pas capable de sauver un match à lui tout seul comme le faisait Iker Casillas ».

Qui donc pour remplacer Keylor Navas dont le contrat prend fin en 2020 ?Comme en 2015, le profil de David De Gea est très apprécié. Lié à MU jusqu’en 2019, l’ancien de l’Atlético Madrid a confié à AS récemment : « Personne ne connaît l’avenir. L’avenir c’est l’avenir. Je suis très heureux ici, je suis dans un grand club. En Angleterre, le football est très agréable. Je ne parlerai pas du Real, c’est une question a laquelle je ne réponds pas. Je reste concentré sur mon club actuel ». Thibaut Courtois, qui présente aussi l’avantage de bien connaître la Liga depuis son passage chez les Colchoneros, et Hugo Lloris seraient aussi suivi. Et Keylor Navas dans tout ça ? L’ancien de Levante ne calcule pas ces rumeurs : « J’essaie de travailler dur tous les jours et d’ignorer ce genre de choses. Madrid doit avoir les meilleurs joueurs et je travaille tous les jours pour faire de mon mieux, d’être parmi les meilleurs joueurs ». Toutefois, il bénéficie aussi d’une belle cote puisque la Lazio Rome a un œil sur lui. Cet été, Keylor Navas et le Real Madrid arriveront à un moment charnière de leur histoire commune. Il reste à savoir si la fin sera heureuse ou non.

Juve : Sami Khedira, l'homme de l'ombre

by on 6:16 AM

Cette saison encore, Sami Khedira réalise une saison solide. Son apport dans le cœur du jeu est énorme, il se donne à fond sur le terrain et ne rechigne jamais à l’effort. Mais cette année c’est surtout sa dimension bien plus offensive qui est mise en avant. Le passage en 4-2-3-1 n’ayant en aucun cas changé sa ligne de conduite. 

Valeur sure de l’effectif turinois, le champion du monde allemand a toujours eu la confiance du coach Allegri. Malgré plusieurs blessures qui ont pu contrarier son début d’aventure avec la Juventus, il est aujourd’hui au top de sa forme. Il a pris part à 28 matchs cette saison, pour 4 buts marqués. Malgré l’énorme concurrence au milieu de terrain, il est quand même bien placé dans les plans de la Juve, même si la longue blessure et convalescence de Marchisio lui a été profitable en début de saison. Néanmoins, plusieurs facteurs ont changé les paramètres de son apport dans l’entrejeu turinois. Passage d’un rôle plutôt défensif à une position bien plus offensive, plusieurs concurrents directs à son poste et bien sur le fameux passage en 4-2-3-1.


Soldat de la terre du milieu

La marque de fabrique de la Juve, et surement l’une de ses plus grande force, est de recruter voire même de formater des joueurs de champ très polyvalent, peu importe son poste de prédilection. C’est toujours le joueur qui travaille pour l’équipe et non l’inverse. Et pour Allegri, se servir du volume de jeu impressionnant de Khedira est une aubaine. Il est très clairement un travailleur de l’ombre. A l’aise balle au pied, il peut à la fois construire lentement une action avec ses partenaires, être une vrai rampe de lancement, enchainant passes courtes et décrochages, et en même temps participer à un contre rapide et venir en soutien de ses compères en attaque. Mais sa vision de jeu sans ballon est également intéressante. En fonction de l’adversaire, du rythme du match ou de l’action en cours, il est capable de se démarquer assez facilement de l’adversaire, de trouver le bon appel dans l’intervalle et créer le danger dans la surface. Son adresse devant le but lui permet d’être un bon finisseur, de ne pas trembler en bout de course, qualité qui peut parfois cruellement manquer à certains milieu de terrain.
Age d’or et tête de bois

A bientôt 30 ans (le 4 avril), et au vu de sa carrière et des clubs dans lesquels il a joué, Sami Khedira n’a plus rien à prouver au monde du football. Cependant, il doit quand même faire face à une rude concurrence. Le passage en 4-2-3-1 a enlever un milieu de terrain au profit du rôle de numéro 10 destiné à Dybala. Il y a donc 7 joueurs ( Sturaro, Pjanic, Marchisio, Rincon, Lemina, Asamoah et donc Khedira) pour deux places. La liste peut être rétrécie tout de même puisque Lemina joue très peu, et qu’Asamoah est actuellement plus un suppléant d’Alex Sandro. Néanmoins, l’arrivée de Pjanic cette saison et le changement de système a clairement établi une certaine hiérarchie. La paire Pjanic-Marchisio est censée être le duo titulaire pour les matchs couperets. Mais Allegri ne semble pas être enclin à se baser sur un système défini, et fait régulièrement tourner son effectif. A tel point que depuis le retour du petit prince, son temps de jeu n’a pas vraiment baissé, le nombre de matchs conséquents y étant un peu pour quelque chose. Quoi qu’il en soit, Khedira prouve qu’il a encore de beaux jours devant lui, prêt au long combat qui attend la Juve, prêt à lui faire tout gagner.

Mondial de Beach Soccer 2017 : Ngalla Sylla affiche son ambition

by on 6:14 AM

Comme lors des Mondiaux de 2008, 2011 et 2015, le Sénégal va partager la même poule (A) avec le pays organisateur, les Bahamas, la Suisse et l'Équateur à la Coupe du monde 2017 de Beach Soccer. Interpellé sur le tirage effectué mercredi dans l'archipel, lieu de la compétition du 27 avril au 7 moi, le sélectionneur national, Ngalla Sylla, affiche son ambition : «À défaut du carré d'as, passer le 1er tour». 

«J’ai suivi le tirage avec mes joueurs. Dès qu’ils ont vu que nous partageons la poule A avec le pays organisateur, ils ont éclaté de rire, disant que c'est comme lors des précédentes campagnes», confie le sélectionneur Ngalla Sylla suite au tirage au sort effectué dans la nuit de mardi à mercredi aux Bahamas. «Nous allons partager pour la 4ème fois la même poule avec le pays organisateur». Il cite : «En 2008, c’était la France, en 2011 l’Italie, 2015 le Portugal et en 2017 les Bahamas». Une manière pour Ngalla Sylla d’assurer qu’il a «une idée pour jouer contre les Bahamas», premier adversaire des Lions. Pour la Suisse, il soutient : «C’est une des grondes nations du Beach Soccer avec un grand entraineur qui est également un instituteur de la FlFA». Il pense même que «c’est une des prétendants au titre». Concernant l'Équateur, il révèle que «c'est l'adversaire inconnu qui a éliminé l'Argentine et qui a battu le Sénégal l’année dernière». Conscient des qualités des équipes adverses, l’ancien capitaine des Lions de la plage de 2008 à 2015 dira : «Nous aurons du pain sur la planche», considérant son équipe comme un «outsider» dans ce concert des nations.

Sur l'objectif assigné à l’équipe aux Bahamas, il informe : «Au départ, on nous avait assigné de reconquérir le titre continental. Nous l'avons réussi». Ensuite, pour le Mondial «d’essayer d’être dans le carré d’as». Et d’ajouter : «J’avais dit à la DTN que pour être dans le carré d'as, il faudra travailler dans la durée, leur demandant de mettre les moyens. Et là, ils sont en train de le faire». Ngalla Sylla assure : «Nous allons essayer de travailler pour aller le plus loin possible». Après une place en quarts en 2011 et des éliminations au 1er tour en 2013 et 2015 avec une seule victoire, «il nous faudra travailler durement pour passer le premier tour et essayer de nous qualifier en quarts, puis en demi-finales. C’est ce que nous souhaitons. À défaut du carré d’as, passer le 1er tour», conclut Ngalla Syila.

L’équipe nationale de Beach Soccer est dans la 2ème phase de regroupement interne à Dakar avec un groupe 16 joueurs. L’équipe quitte Dakar le 6 mars pour Casablanca, où elle affrontera le Maroc pour deux rencontres amicales avant de revenir à Dakar.

PSG : La volte-face de Thiago Motta

by on 6:12 AM

Alors qu'il avait presque annoncé son départ du Paris Saint-Germain au terme de l'exercice en cours, Thiago Motta devrait finalement rempiler pour une saison chez les Rouge et Bleu. Pour continuer d'apporter son expérience et encadrer les jeunes loups en pleine progression. 
Ces derniers mois, Thiago Motta n'avait pas forcément été tendre avec la direction du Paris Saint-Germain. On se souvient qu'à l'été 2015, il s'était publiquement interrogé sur les compétences de Nasser Al-Khelaïfi en matière de ballon rond. "Est-ce qu’il a conscience de mon poids dans l’équipe ? Aujourd’hui, je ne le pense pas. Moi je pense que mes responsabilités sont énormes dans cette équipe", avait notamment souligné le milieu de terrain défensif, qui espérait alors être revalorisé et prolongé.

Finalement, l'automne dernier, l'intéressé était apparu résigné dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport, et avait presque annoncé son départ au terme de son engagement, le 1er juillet 2017. "Le PSG est comme ma maison, et pendant ces cinq saisons, j'ai toujours tout donné pour gagner et contribuer au développement du projet. Je crois que ça sera ma dernière saison à Paris en tant que joueur", avait lancé l'ancien Intériste, qui se voyait déjà se lancer dans une nouvelle carrière de coach ou rejoindre un championnat émergent pour y terminer son parcours professionnel.

Mais voilà que, selon les informations de L'Equipe, l'international transalpin a fait machine arrière. Ou peut-être a-t-il simple obtenu ce qu'il souhaitait après avoir joué avec les médias... En effet, Thiago Motta s'apprêterait finalement à parapher un nouveau contrat en faveur du Paris Saint-Germain, dont il défendrait les couleurs jusqu'en juin 2018. Le Brésilien de naissance devrait néanmoins perdre de l'importance dans la rotation d'Unai Emery, pour laisser Adrien Rabiot, Marco Verratti et Christopher Nkunku continuer d'évoluer au côté de Blaise Matuidi dans l'entrejeu.

Pape Alioune Ndiaye, milieu des Lions : «Se qualifier au Mondial pour se faire pardonner»

by on 6:11 AM

Pour Pape Alioune Ndiaye, la contreperformance à la CAN 2017 au Gabon est déjà digérée. Le sociétaire d'Osmamlispor (D1 Turquie) dit avoir tourné la page de cette élimination, il estime tout de même que les Lions doivent se faire pardonner par le peuple sénégalais, en se qualifiant au Mondial 2018. 

Badou, et si on parlait de la dernière CAN 2017 ? 
On commence à digérer petit à petit ce qu’il s’est passé au Gabon parce que notre élimination en quarts de finale a été une grosse déception pour tout le monde. Vu la qualité de notre groupe et le niveau du jeu que nous avons produit, cette élimination face au Cameroun nous a fait beaucoup de mal. Mais, elle nous servira d'expérience pour les échéances futures. 

Qu'est-ce qui n'a pas marché dans cette équipe du Sénégal ?
Je pense qu’il nous a juste manqué un peu plus de réussite. On était meilleur que cette équipe du Cameroun. Dans le jeu, on a pris beaucoup plus d’initiatives que l'adversaire. Malheureusement, pour ce match-là, la meilleure équipe a perdu.

L’absence d'un jeu collectif, notamment en attaque, n’a-t-ils pas perdu le Sénégal ?
Vous avez vous-mêmes constaté que l’équipe a marqué beaucoup de buts durant ce tournoi. 6 au total. Tout le monde sait qu'en football, le plus dur, c’est de se procurer des occasions. On est arrive à déjouer le système mis en place, mais le manque d'efficacité était aussi au rendez-vous. Sur ce match-là, on a péché dans le dernier geste. Malgré tout, on a quand même eu des occasions. L’équipe a tout tenté. Malheureusement, on s’est fait éliminer aux tirs au but. Cette défaite nous restera toujours en travers de la gorge. On avait largement les 

Pourtant, après le match contre le Zimbabwe, le coach Aliou Cissé a tapé sur la table pour remobiliser sa troupe...
Notre ligne d’attaque a tout simplement voulu bien faire. N'oublions pas qu’on a des individualités qui peuvent faire la différence à tout moment. Aujourd'hui, ce n'est pas seulement nos joueurs offensifs qui sont visés. On parle de toute l’équipe. Même si avec le recul, on sent nettement qu'on pouvait mieux faire. Il faut juste que ça nous serve d'expérience pendant la suite des éliminatoires de la Coupe du monde 2018 mais aussi de la CAN-2019.

«Le Sénégal avait la meilleure équipe de la CAN»

Qu’est-ce que vous vous êtes dit après la première victoire face à la Tunisie lors de la première journée ?
Je ne suis pas de l'avis des gens qui pensent que la Tunisie nous a malmenés. D’entrer, on est parvenu à faire bouger le bloc tunisien et en trente minutes, on a plié le match en notre faveur en dominant par 2-0. On a joué sur nos valeurs en mettant beaucoup d'intensité dans le match. D’ailleurs, les deux autres adversaires du groupe B, en l’occurrence l'Algérie et le Zimbabwe, se sont rendu compte de la difficulté à jouer cette équipe tunisienne. Malgré notre élimination, nous avons montré que le Sénégal avait la meilleure équipe du tournoi.

Quelle est la rencontre qui vous a le plus marqué durant la compétition ?
Évidemment, c’est celle contre le Cameroun. On méritait d’aller au bout et logiquement, cette équipe du Cameroun ne devrait pas nous tenir tête. On a fait ce qu'il allait. L'état d'esprit était irréprochable, l’envie était aussi au rendez-vous. Malheureusement, les tirs au but en ont décidé autrement. Le football est parfois cruel.

«Sur cette CAN, on ne peut pas nous reprocher un manque d'engagement»

Le Sénégal n’a-t-il pas sous-estimé le Cameroun avant la rencontre ?
Non. Jamais. On est des professionnels et on se doit de respecter nos adversaires, surtout que le Cameroun est une grande nation de football. Ca c’est d'un. De deux, pour qui connait notre coach, il n’est pas du genre à minimiser l’adversaire. Il est impossible de relâcher avec Aliou Cissé parce que c’est un selectionneur qui en veut toujours plus. Il a réussi à nous inculquer cet état d'esprit. D’ailleurs, je profite de cette occasion pour lui rendre hommage parce qu’il a abattu un travail colossal à la tête de l’équipe depuis qu’il est là. On a certes perdu aux tirs au but, mais, en aucun moment, on a sous-estimé cette équipe camerounaise. Maintenant, je pense qu’on ne peut pas nous reprocher, non plus, un manque d’engagement.

Comment avez-vous vécu votre premier titularisation en Coupe d’Afrique des Nations face à la Tunisie ?
Ce n’était pas une grande surprise pour moi. Parce qu’en rejoignant l’hôtel Fleurs de Lys des Almadies pour le début du stage, je me disais que j’étais venu pour jouer. Personnellement, j’étais déterminé comme tous mes coéquipiers d’ailleurs. J'avais à cœur d’apporter ma pierre à l’édifice, de me mettre au service du collectif et de tout simplement respecter les consignes du coach. Cette première titularisation a été une grande satisfaction pour moi. J'ai pu jouer et j'ai essayé de donner le meilleur de moi-même comme tout le monde. Même éliminés, on s'est regardé dans le blanc des yeux parce qu'il n'y avait pas grande chose à se reprocher.

A quel moment le coach vous a-t-il informé de votre titularisation face à la Tunisie ?
C'était au briefing. On était un groupe de 23 joueurs et tous pouvaient être titularisés comme le rappelle souvent le coach. Ce qui était bien dans le groupe, c'est que dans la tête de chacun, c’est lui qui devait démarrer le match. Tout le monde s'est senti concerné du début jusqu'à la fin. Tout le monde avait les qualités pour jouer. Tout le monde était prêt à donner tout ce qu'il avait dans les tripes.

Racontez-nous un peu votre blessure contractée à la veille de la 2ème journée contre le Zimbabwe...
Mon pied a commencé à gonfler juste pendant la dernière séance d'entrainement de veille de match. Avant de faire la radio, j'étais quand-même assez inquiet. Mais, Ce n'était pas trop grave. Je devais me reposer juste deux jours pour reprendre. Le plus important, c'est que tout joueur pouvait rentrer et donner le même rendement que moi. Cela s'est vérifié par se que l’équipe est parvenue à battre le Zimbabwe (2-0) avec la manière. Cela a montré le potentiel de notre équipe.

N'est-il pas étonnant pour vous de reléguer sur le banc de touche des joueurs comme Kouly Diop, Momo Diamé 
J'ai vécu la concurrence de la manière la plus normale parce qu’elle existe. Elle sera là lors des prochaines sorties également. Ce n'est pas une nouveauté puisqu’on la vit également en club. Heureusement qu'en sélection on est comme des frères. Tout le monde avait envie que l'équipe avance, qu'elle gagne. Peu importe celui qui jouait. Le plus important, c'était de rester soudés pour pousser le Sénégal à la victoire.

«Contre le Burkina, on ne s’exposera pas»

Que pensez-vous des perspectives de l'équipe du Sénégal ?
On connait tous le programme. Il y a les éliminatoires de la CAN-2019, mais aussi de la Coupe du monde qui arrivent à grands pas. On doit continuer à travailler sans répit en club afin de revenir en force parce qu’aujourd'hui, pour se faire pardonner, il faut se qualifier au prochain Mondial. On ne doit pas dormir sur nos lauriers. On doit faire de sorte que quand on reviendra en sélection, qu'on aborde nos matchs tambour battant.

Justement avant la Coupe du monde, il y a le match de la 1ère journée des éliminatoires de la CAN-2019 contre la Guinée Equatoriale...
On ne va pas se disperser. Les contextes ne seront pas les mêmes. On jouera tous nos matchs pour les gagner, mais il fa ut avoir les idées claires et précises. Il ne faut pas mélanger les compétitions. On doit juste prendre nos objectifs les uns après les autres. 

Avez-vous conscience que la qualification du Sénégal à la prochaine Coupe du monde dépendra en grande partie de sa double confrontation avec le Burkina Faso s la fin du mois d'août prochain ?
Il est clair qu’on va vers deux grandes finales de notre groupe. Mais, on ne va pas se dire qu'on va jouer comme des fous pour aller marquer à tout prix des buts. Non, si on le fait on s'exposerait. On doit travailler de façon intelligente que ce soit au match aller comme au retour. On n'oubliera pas aussi que derrière, d’autres matchs nous attendent.

«J'étais à un doigt de signer dans un club anglais»

Comme en septembre, au mois de janvier, lors du dernier mercato, on vous a annoncé un peu partout en Turquie et en Angleterre. Qu'est ce qui explique ce faux départ ?
Je vous confirme que j'étais à un doigt de l'Angleterre. Mais après, avec mon club, les choses se sont compliquées. Pendant le dernier mercato d’hiver au moment où j’étais encore à la Coupe d’Afrique des Nations, on pensait que le transfert serait acté. Mais, ça ne s'est pas fait. Il y a encore ce veto de mes dirigeants. Ce qui fait que je suis toujours à Osmanlispor. 

Quelles sont les exigences des dirigeants d'Osmanlispor ?
La direction du club m’a tout simplement dit qu’ils n’ont pas en ce moment trouvé un joueur qui pouvait me remplacer. Par conséquent, elle ne pouvait pas se passer de mes services. Maintenant que je suis toujours là, je vais continuer à travailler et on verra ce que l’avenir me réserve.

«Je pouvais aller au bras de fer avec mes dirigeants... »

Quel était le club anglais qui s’intéressait à vous ?
Puisque ce n'est pas fait, je ne juge pas nécessaire d'en parler. J’essaie d’oublier cet épisode parce que même si je ne vous le dis pas, j’ai passé des moments difficiles parce qu’on était à un doigt de signer un bail en Angleterre. Je pouvais engager un bras de fer avec mes dirigeants, mais je pense que ça ne sert à rien d'aller au clash. Il est clair si certains joueurs étaient dans mon cas, ils n’hésiteraient pas à aller en conflit. Mais, bon, nous, on n'est pas dans cette dynamique. J’ai eu des discussions avec les dirigeants et on s’est mis d’accord.

En voulez-vous à vos dirigeants?
Non, pas du tout. Je ne suis pas rancunier. Il faut tourner cette page du mercato et se concentrer sur l'essentiel. J’ai la chance d’être aimé au club et c’est tout bénéfique pour moi. Je dois continuer à travailler comme je l'ai toujours fait.

«Grâce à la Ligue Europa et à la CAN, j'ai pris de la bouteille»

Quel objectif vous fixez-vous avec Osmanlispor ?
Je veux continuer à progresser. Aujourd'hui, grâce aux matchs de la Ligue Europa, mais aussi avec la dernière Coupe d’Afrique des Nations, je continue à emmagasiner de l'expérience. Je commence à prendre de la bouteille parce que ce sont des matchs à haute intensité. C'est tout bénéfique parce que tous les joueurs rêvent de vivre ce genre d’expérience. Je veux vraiment progresser, en priant d'étre épargné par les blessures.

Pouvons-nous s’attendre à un départ au prochain mercato estival ?
En tout cas, dans les jours à venir, nous serons tous édifiés sur mon avenir parce qu’il y a une réunion prévue entre mes dirigeants et mon agent. À la sortie de cette réunion, on sera édifié sur mon sort. Encore une fois, moi je reste concentré sur le football. Il y a des gens qui s'occupent de ces questions-là. Mon agent rencontrera la direction du club et on verra la suite.

Certains observateurs pensent toujours que le niveau du championnat turc n’est pas relevé. Partagez-vous cet avis ?
Non, pas du tout. Le Championnat turc est très difficile. La preuve, de grands footballeurs sont venus ici et ont eu beaucoup de mal. Personnellement, je suis à ma deuxième saison ici, mais je suis très content de découvrir ce championnat turc qui me permet de progresser. Je me sens bien et je m’épanouis bien sur le terrain.